Rupture conventionnelle : sa suppression “n’a été ni étudiée, ni envisagée” affirme la ministre du Travail qui “n’y touchera pas”

Rédigé le 22/02/2024

Source Midi Libre

Invitée sur le plateau de RTL ce dimanche 18 février 2024, la ministre du Travail Catherine Vautrin a assuré que la rupture conventionnelle ne serait ni modifiée, ni supprimée.

L’idée avait été évoquée en novembre par l’exécutif. Matignon expliquait alors que la rupture conventionnelle accompagnerait, de manière trop avantageuse des milliers de salariés vers la case chômage. Ce qui engendrerait par la suite, des dépenses très importantes pour l’assurance chômage.

La ministre du Travail avait déjà démenti les rumeurs ce mercredi 14 février sur X (anciennement Twitter) en précisant que “la suppression de la rupture conventionnelle n’a été ni étudiée, ni envisagée“.

“Ce dispositif a fait ses preuves”

Ce dimanche, Catherine Vautrin a réaffirmé, sur le plateau de RTL, que la rupture conventionnelle ne serait ni réformée, ni supprimée par le gouvernement, rapporte BFMTV.

À ce stade, ce dispositif a fait ses preuves et il n’est pas question de toucher à ce dispositif qui justement fait partie de la relation bien comprise entre l’entreprise et le salarié. (…) Je ne toucherai pas à ce dispositif“, a expliqué la ministre.

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Précédemment, les médias Marianne et La Tribune rapportaient que le gouvernement songeait à supprimer ce dispositif qui aurait “aujourd’hui des effets pervers sur l’emploi“. Entre 2017 et 2022, le nombre de ruptures conventionnelles est passé d’environ 395 000 à plus d’un demi-million, selon le ministère du Travail, une hausse de 27,4% en cinq ans.

“Accompagner ceux qui sont en recherche d’emploi”

Concernant la question du plein-emploi, la ministre a précisé que cela pourrait être plus compliqué que prévu : “Il ne vous a pas échappé que la situation nationale et internationale a considérablement évolué“, qu’elle “s’est un petit peu détériorée“, a-t-elle déclaré.

Et de conclure : “Il n’est pas question de baisser la garde sur le sujet, mais (il faut) accompagner celles et ceux qui sont en recherche d’emploi“.

Cet article provient du Site SNE-CGC